C'est le mois de juillet et comme tous les premiers mardis, on fait le point sur l'actu auto ! De la fraîcheur avec deux véhicules hors-normes que vous aurez peu de chance de retrouver dans le réseau MAA et un peu moins drôle pour tous ceux qui aiment faire rugir leur moteur dans les villes...
Les radars antibruit débarquent à pas de loup
Le bruit n'est plus considéré comme une nuisance, mais comme de la pollution. Ce n'est pas nouveau, Montesquieu, Schopenhauer et autres génies se sont érigés contre le bruit. Et dire qu'ils n'ont jamais entendu l’accélération d'une Harley déchirant la nuit ou la mélodie d'une AMG décélérant avec véhémence. Ces bruits sont de la grande musique pour les amateurs, mais pour le commun, cela peut devenir rapidement gênant. Peut-être que le bruit qui fera l’unanimité contre lui est celui des mobylettes capable de réveiller la moitié d'une ville.
On ne parle pas non plus des mélomanes écoutant la musique à fond comme si leurs mauvais goûts devaient s'imposer à tous. D'ailleurs, il existe une sorte d'échelle de Richter de la musique en voiture : plus la musique est mauvaise, plus elle est écoutée forte ! Une sorte de punition collective infligée aux chalands par les chantres du mauvais goût... Et bien si tout cela était terminé ? Malheureusement, ne pouvant compter sur le savoir-vivre, c'est encore une fois par la solution punitive que les autorités ont décidé de passer. Il faut savoir, et c'est souvent oublié face à la réalité du quotidien, que le code de la route prévoit que les véhicules à moteur ne doivent pas causer une gêne aux usagers de la route ou aux habitants. La difficulté est d'identifier la gène. C'est tout simplement un niveau de décibels qui fera juge de paix. Pour le mesurer, un radar antibruit, aussi appelé Radar méduse, est en phase d'expérimentation. Ce radar est muni de quatre capteurs capables de mesurer le niveau de décibels et d'en situer la provenance. Très clairement, ces radars sont une réponse aux rodéos urbains et aux sons de certains motards qui ont malencontreusement perdu leurs silencieux sur un kit d'échappement pas forcément homologués. Et comme toujours, la minorité va pénaliser la majorité. La phase de test doit permettre de passer à la phase de verbalisation qui n'est toutefois pas encore prévue dans la loi.Une affaire à suivre...
Quand Tata Motors présente son véhicule d'assaut
Tata Motors est un constructeur indien connu pour avoir conçu la voiture la moins chère au monde avec la Nano qui a été un énorme bide. Et bien, cette fois, on peut penser que Tata Motors a conçu le plus petit véhicule blindé du monde. À le voir comme cela, on pourrait plutôt croire à un véhicule pour enfant conduit par Wall-E. L'habit ne fait pas le moine ! Le,MBPV Micro Bullet-Proof Vehicle , est fait pour patrouiller et intervenir dans des endroits étroits où la place ne permet pas à un véhicule d'intervention classique de se faufiler. Il est entièrement blindé, doté de meurtrières pour tirer de l'intérieur, de quatre roues indépendantes et capable de monter des escaliers ! C'est aussi un as de la discrétion puisqu'il est propulsé par un moteur électrique. Tata Motors indique que le rapport poids puissance en fait un vrai athlète. On peut aussi dire qu'avec son allure de grand jouet, il passe-partout sans être anxiogène. On ne sait pas si on le verra dans l'Hexagone, mais nous avons hâte de le voir pourchasser les méchants dans un prochain Fast and Furious.
La Jerrari : la faute de goût ?
Vous n'aviez jamais imaginé une rencontre aussi farfelue, ubuesque ? Un milliardaire, Bill Harrah , voulait une Ferrari à 4 roues motrices. Il appelle Enzo Ferrari qui lui explique que « jamais il ne ferait une 4 roues motrices et encore moins, sur commande ». Enzo, le gardien du temple, el Commendatore, n'imaginait pas que l'Américain allait foncer bille en tête vers une idée qui allait enfanter un monstre digne de Frankenstein. Après s'être crashé avec sa Ferrari 365 GT 2 2, il décide de la confier à un spécialiste de la rénovation sauce Hot Rod pour qu'il l'accouple à une Jeep Wagoneer. Le V12 Ferrari et l'avant seront conservé tandis que l'arrière de la Jeep viendra compléter le monstre. Le pire, c'est que Bill Harrah a récidivé quelques années plus tard, mais en ne conservant qu'uniquement le V12 italien.