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Les actualités du mois de mai 2024

article Trotinnette, brevet et les roues sur la Lune

Pour ce mois de mai, que nous espérons joli comme dans la chanson, nous allons faire un tour du côté du législateur pour une loi qui ne contraint pas les automobilistes, mais qui clarifie, enfin, les relations entre les usagers de la route. L'automobile est une relation au monde et aux autres tout en étant une bulle d'individualisme se cognant et se frottant aux autres bulles. L'automobile en dit beaucoup sur les sociétés dans lesquelles elle circule, mais aussi sur son avenir. Pour finir, vous verrez qu'il y a un lien, nous irons alunir pour une vanlife sur l'astre de nos nuits.

 

 

Les trottinettes, des vélos comme les autres

Les citadins le savent, mais le vaste monde périurbain est de moins en moins épargné, une trottinette électrique, son pilote, écouteurs vissés sur les oreilles, comme seul au monde, débouchant d'un trottoir, doublant par la droite, grillant les feux, faisant fi des priorités comme s'il était protégé d'une incantation Protego, c'est une véritable plaie, peut-être la neuvième d’Égypte. Ce mode de circulation considéré comme doux ou écologique est en plus souvent utilisé sur des petites distances par une jeunesse qui sait qu'à deux, c'est toujours mieux. Entre l’insouciance naturelle de la jeunesse, les adultes sans excuses, et le flou de la loi, les trottinettes électriques en libre-service ont même été interdites dans certaines des plus grandes villes du monde.

les trottinettes, des vélos commes les autres

Il a fallu attendre le 23 mars 2024 pour qu'un arrêté soit publié au Journal Officiel pour annoncer que les trottinettes électriques devaient êtres considérées comme des vélos et donc être assujettis aux règles du code de la route afférentes. Faisons comme si ces derniers les suivaient et nous pourrons dire que ce sera tout de même plus simple, que ce soient pour les piétons, les automobilistes et la police. Les trottinettes doivent suivre les panneaux d'indications des vélos et peuvent utiliser les pistes cyclables sans se faire « gronder » par les cyclistes. On taquine les usagers des trottinettes, mais eux aussi naviguaient en eaux troubles et en plus, ils sont devenus le bouc émissaire de toutes les problématiques de circulation des villes. Au final, quand on a la chance de varier les plaisirs, automobiliste le matin, piéton l’après-midi et cycliste le soir, on constate que peu importe la monture, l'incivilité dépend de celui qui conduit... Cet arrêt est donc le bienvenu, car il apporte de la clarté à tous les usagers de la route.

La loi sur les trotinnette est passée !

Industrie automobile : une année 2023 record sur les brevets

S'il est de bon ton de parler du déclin de la France, on peut quand même se féliciter que ses entreprises gardent foi en l'avenir. En effet, la France se distingue par le nombre de brevets déposés l'année dernière, nombre largement porté par le secteur automobile. C'est une augmentation de 5,6% par rapport à 2022 pour 15 566 brevets déposés. Avec 46 % des brevets, le secteur automobile démontre qu'il ne se laisse pas abattre et, en même temps, que la pression gouvernementale et européenne les poussent dans leurs retranchements. On entend les capitaines d'industrie se plaindre plus ou moins bruyamment, mais derrière, ils cherchent des solutions. On pourrait parler d'un cercle vertueux même si l'objectif 2035 semble illusoire. Comme disait en substance, le poète « Visez la lune, dans le pire des cas, vous toucherez les étoiles. ».

Industrie automobile : une année 2023 record sur les brevets

Il y a les constructeurs avec Stellantis en tête de pont qui à lui seul représente 10 % des innovations brevetées, mais il ne faut pas oublier toute la chaîne de valeur: Valeo, Safran et Michelin s'installent dans les dix premiers du classement. Sans surprise, toute la technologie liée à l’électrification du parc génère des brevets, ce qui n'est pas étonnant puisque finalement, nous en sommes à ses balbutiements. Les assistances à la conduite sont aussi bien placées. Ces chiffres ne parlent pas forcément au grand public, mais c'est quand même un motif d'espoir pour l'avenir du secteur, mais aussi d'un pays qui cherche à se bâtir un avenir.

Toyota sur la lune en 2036 !

Toyota vise la lune !

L'astre lunaire est redevenu une passion humaine avec le premier alunissage des Américains en juillet 1969. Aujourd'hui, le monde entier veut y remettre le pied et, évidemment, la NASA veut être la première à y retourner, mais les Russes veulent rejouer la belle. En tout cas, on est loin des années 80 où les constructeurs américains regardaient, un peu ahuris, la déferlante des constructeurs japonais sur leur terre : la NASA a délégué la construction de son véhicule lunaire à la Japan Aerospace Exploration Agency qui a confié le bébé à Toyota. Le cadeau ? Construire le véhicule lunaire qui fera office de base sur la lune. Ce sont des accords géopolitiques, mais c'est quand même un gage de confiance puisque les astronautes vont rester un mois dans de ce van lunaire. Les ingénieurs de Toyota ont dû passer de l’asphalte à la poussière du sol lunaire. Cela donne un engin doté de six roues motrices et de mensurations lunaires : 3,80 m de hauteur, 5,20 m de large et 6 m en longueur. Le plus difficile est de respecter le cahier des charges qui demande un véhicule capable d'être en autonomie totale pendant six mois. Les bornes de recharge ne font pas légion dans le coin. C'est une gigantesque voile solaire qui devrait apporter l'énergie nécessaire au déplacement et à la vie quotidienne. Pour l'heure, l'intérieur n'a pas été dévoilé... Patience, l'engin est censé rouler en 2036 sur la lune !

Publié le 07 Mai 2024