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Les actus du mois de décembre 2023

article Riffifi chez Jaguar Land Rover, bornes de recharge et des transports inclusifs

Alors que vous avez sans doute commencé à ouvrir le calendrier de l'Avent, voici quelques nouvelles d'un monde de l'automobile qui a passé une année 2023 plutôt positive d'un point de vue économique, mais qui est toujours en proie aux doutes avec la course à l'électrification. Pour ce dernier mois de 2023, nous allons vous raconter les déboires de deux marques prestigieuses, faire le point sur le prix des bornes de recharge avant de finir sur une initiative inclusive de Toyota pour les JO de 2024.

 

 

 

Jaguar Land Rover : des pièces détachées aux abonnés absents

Si les festivités de fin d'année s'approchent, c'est loin d'être la fête pour les concessionnaires du groupe Jaguar Land Rover et encore plus pour les clients : la pénurie de pièces détachées bloque purement et simplement des véhicules chez les concessionnaires français. Ce qui est notable, c'est que le groupe ne cherche pas d'excuses et assume totalement cette problématique. C'est d'autant plus impactant que les voitures en panne commencent à s’accumuler dans les garages pour des raisons relativement minimes : cela peut aller d'un rétroviseur à des balais d'essuie-glace à des problèmes mécaniques plus conséquents sur les modules ou les batteries.

Jaguar Land Rover : des pièces détachées aux abonnés absents

En plus de la grogne des clients, les concessionnaires Jaguar Land Rover doivent en plus prêter des voitures de courtoisie le temps que le véhicule est  bloqué. Cela entraîne un coût supplémentaire substantiel pour les constructeurs. L’enquête annuelle « Cote d’amour des constructeurs 2023 » place JagUar Land Rover comme le moins aimé des distributeurs de l'Hexagone.
Du côté du groupe, on admet facilement la situation puisqu’elle provient d'un choix stratégique : passer d'une dizaine de centres logistiques à un seul en Angleterre. Dans un groupe, quel que soit le secteur, c'est une vraie révolution et si les retards étaient attendus, l'ampleur du phénomène semble conduire à des conséquences incontrôlables : plus de 5 000 voitures du groupe serait bloquées rien qu'en Angleterre. Pour l'instant, aucune date de retour à la normale n'a été communiquée...

Bornes de recharges l les prix à la criée

Borne de recharge : le prix à la criée

Vous le savez, il faut que tout le monde passe à l'électrique pour sauver le monde. Cette rengaine peut être discutable, mais si on la prend comme un principe, on pourrait penser que tout est fait pour faciliter la transition. Et bien, il faut croire que l'info n'est pas arrivée aux gestionnaires des bornes de recharge. L’UFC-Que Choisir, dans une enquête dont le magazine a le secret, dévoile que la tarification est totalement aléatoire et qu'elle peut varier de 1 à 10 selon votre opérateur. C'est la loi de la jungle et comme on le sait, ce n'est jamais en faveur du consommateur. En ville et en périphérie, le kWh peut coûter entre 0,24  euros pour le prix le plus bas et jusqu'à 2,25 € pour le plus haut ! Les opérateurs fixent le prix comme ils le souhaitent, mais le pire, c'est qu'il n'y a aucune obligation de les afficher sur les bornes. Les raisons de ces différences de prix sont variées car chacun le fixe comme il le souhaite : certains vont ajouter au prix du kWH des frais fixes, des frais de stationnement sans compter la quantité d'électricité prélevée. Le système de calcul n'étant pas légiféré, c'est le consommateur qui se transforme en vache à lait et joue aux dès en se branchant à une borne de recharge. C'est cette absence de cohérence qui permet aux opérateurs d'être les maîtres du jeu. UFC-Que Choisir enquête, mais fait aussi des préconisations :

  • Affichage obligatoire des prix pour faciliter les comparaisons
  • Harmonisation des prix
  • Possibilité de payer par carte bancaire sur l'ensemble des bornes

Peut-on espérer que ces préconisations ne restent pas lettre morte et deviennent effectives pour 2024 ? C'est le temps des bonnes résolutions, peut-être que les opérateurs pourraient s'en inspirer, non ?

Jeux olympiques 2024 : des transports plus inclusifs

JO 2024 : un pas de plus pour les transports inclusifs ?

Si la circulation dans Paris durant les Jeux olympiques inquiète tous les automobilistes, ce qui paraît assez légitime puisque les autorités ont elles-mêmes admises que ce sera difficile, les partenaires ont décidé de jouer le jeu de l’électrique. Sans surprise, on retrouve Toyota qui a décidé de montrer au monde son engagement pour ce qu'on appelle « la mobilité pour tous ». C'est l'idée que tout le monde puisse se déplacer facilement et aisément dans les villes quelle que soit la situation d'handicap. Évidemment, la voiture individuelle et les transports en commun devront être adaptés pour les Jeux paraolympiques et pas uniquement pour les athlètes. Citroën a proposé son AMI « For All » et Toyota vient de présenter son APM. Ce dernier permettra de déplacer des personnes à mobilité réduite ou en fauteuil dans la zone que les urbanistes appellent « le dernier km ». Sa modularité lui permet de transporter tous les profils et de s'adapter à chacun grâce à des sièges repliables qui laissent la place à un fauteuil. Afin de faciliter l’accès, une rampe peut se déplier et des barres de sécurité permettent l’accès aux personnes à mobilité réduite. Souvent, on pense à des personnes en situation de handicaps, mais il suffit de se casser la jambe et de se retrouver en béquille pour profiter de ses équipements adaptés. Toyota mettra 250 APM à disposition de l'organisation. Avec une vitesse maximum de 19 km/h et une centaine d'heures d'autonomie, on imagine que sa mission principale sera de transporter les athlètes, les organisateurs et les bénévoles sur les différents lieux de la capitale accueillant les Jeux olympiques 2024.

 

Publié le 05 Décembre 2023