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Les actus du mois de septembre 2022

article Conduite sans les mains et une nouvelle annulation pour le Salon de Genève.

Pour la rentrée de nos actus sur le monde de l'automobile, on commence avec un peu de science-fiction qui s'invite dans notre présent avec les voitures autonomes. Elles veulent nous libérer de la conduite, mais elles sont un véritable casse-tête philosophique. Pendant ce temps, on est peut-être en train de voir le mythique Salon de l'Automobile de Genève mourir...

 

 

 

 

 

Conduire sans les mains, c'est autorisé !

Depuis le 1er septembre, il est possible de conduire sans les mains ! Dit comme cela, on peut parler d'un sérieux raccourci ! En effet, on parle ici des voitures automnes de niveau 3.
Les véhicules sont identifiés dans deux classements, le NHTSA pour les US, et OICA pour l'Union européenne. Les autorités de ces pays ont dû adapter leurs législations pour les véhicules autorisés sur les routes en prenant en compte l'arrivée des technologies développant l'autonomie de l'automobile, mais aussi des camions et peut-être des deux-roues. Vous allez constater que vous connaissez et utilisez peut-être déjà certaines d'entre elles.

Voiture autonome : échelle OICA


Voiture autonome : échelle OICA

  • Niveau zéro : la voiture n'a aucune autonomie. Le conducteur doit tout faire lui-même. Dans cette catégorie, on trouve les technologies qui ne font que renseigner le conducteur comme le radar de recul ou le GPS.
  • Le niveau un : le véhicule peut gérer uniquement une fonction que le conducteur lui aura confiée. On pense au régulateur de vitesse ou au signalement de dépassement de voie. L'automobiliste reste responsable et garde le contrôle du véhicule.
  • Le niveau deux : on commence déjà à entrer dans des modèles exclusifs avec seulement 22 modèles et huit fabricants, mais cela représente tout de même plus d'un million de véhicules circulant sur les routes européennes. Les technologies commencent à prendre le pas et le conducteur passe d'acteur à surveillant. L’assistance au stationnement fait partie des technologies visées.
  • Le niveau trois : c'est le nouveau niveau autorisé en septembre sur les routes de France. Le véhicule prend en charge lui-même la conduite dans des conditions extrêmement précises. Évidemment, on pense à l'auto-pilote Tesla ou à la fonction « embouteillage » sur certains modèles de la marque suédoise Volvo. On parle d'un véhicule semi-autonome qui peut accélérer, freiner et, éventuellement, réaliser un dépassement. Le conducteur doit rester vigilant et peut reprendre le contrôle à n'importe quel moment.
  • Le niveau quatre : la voiture est autonome et peut même se déplacer sans conducteur. C'est encore de la science-fiction pour le commun des mortels mais certaines entreprises travaillent dessus. A ce niveau-là, le conducteur peut toujours prendre la main sur la voiture.
  • Le niveau cinq : la voiture est seulement autonome et il n'y a simplement plus de conducteurs.

Voitures autonomes : le niveau quatre et cinq bloqués par l'éthique et la loi ?


Voitures autonomes : les niveaux quatre et cinq bloqués par l'éthique et la loi ?

Alors, ne venez pas chez Mon Agence automobile.fr pour trouver des voitures de niveau quatre ou cinq car elles n'existent pas encore sur le marché. Des prototypes existent, mais une problématique éthique et philosophique pourrait retarder, peut-être à jamais, la commercialisation de ces voitures.
Le problème, le voici : si un accident survient et que, pour sauver le conducteur, vous devez tuer un groupe d'enfants, un groupe d'adultes ou un groupe de personnes âgées, qui tuez-vous ?  Un conducteur aura des réflexes, mais n'aura pas le temps de faire un choix conscient. Si une voiture fait ce choix quel qu'il soit, est-ce que cela pourrait être considéré comme un acte délibéré et donc un meurtre ? A qui échoie la responsabilité ? C'est un sujet passionnant qui dépasse, de loin, l'automobile et embrasse des questions sur la technologie entre Matrix et Terminator...

est-ce la fin du  Salonde de l'automobile de Genève ?

Salon de l'Auto de Genève : le clap de fin ?

Nous nous réjouissions du retour du Salon de l'Auto de Paris et, pourtant, nous ne sommes pas boomers. Voilà que pour la 4e année consécutive, la capitale suisse annule son Salon de l'Auto de Palexpo. Pour certains, la messe est dite et cette 4e annulation ne fait que planter le clou dans le cercueil de ce prestigieux événement. Alors, les organisateurs jurent que ce n'est que partie remise, mais on commence sérieusement à en douter. Faut-il croire qu'il n'en restera que quelques-uns, derniers dinosaures du monde d'avant ? Qui aura raison? Ceux qui jettent l'éponge aujourd'hui ou ceux qui, vaille que vaille, entretiennent la flamme d'une nouvelle génération de salon ? En réalité, le pragmatisme suisse, sans vouloir utiliser de préjugés sur une minorité, pourrait donner la bonne heure. Tous les salons ont vu des chutes sensibles de leur fréquentation et beaucoup pensent que les consommateurs actuels préfèrent se rendre sur Internet, peut-être chez  MAA , pour découvrir les nouveautés. Et certaines mauvaises langues diraient qu'aujourd'hui, les voitures ne font tout simplement plus rêver.. Rajoutez des prix exorbitants pour les constructeurs, les visites virtuelles qui vont arriver... Les grandes messes de l'Auto seront bientôt les vestiges d'un monde de l'automobile qui cherche à se reconstruire loin des illusions du passé.

Publié le 06 Septembre 2022