C'est la rentrée 2023 et c'est la course... Les automobilistes sont bien gâtés avec des prix à la pompe en quête de record, mais à quoi bon en parler encore puisque le prix du carburant ne cesse de monter et descendre. Alors, pour cette nouvelle rentrée en votre compagnie, nous allons être légers comme une Ferrari carbonisée, des sports auto en passe d'être adoubés par le CIO et Tesla qui pousse le vice des économies d'échelle jusqu’à bousculer les habitudes des automobilistes du monde entier.
Une Ferrari brûlée, c'est 1,72 million d'euros ?
Disons que notre titre n'est pas loin d'être fallacieux, car on ne parle pas d'une Ferrari parmi d'autres, encore qu'on peut se demander si cela existe une Ferrari lambda, mais d'une Ferrari 500 Spider 1 Mondial de 1954. Il existe seulement 13 exemplaires dans le monde. Il faut savoir que neuve, un exemplaire a été vendu 3,72 millions d'euros en Italie. Alors pourquoi, le même modèle brûlé et rouillé a pu être vendu 1,72 million d'euros ? C'est surprenant, parce que ce n'est pas forcément intuitif, mais les voitures de collection, même les plus prestigieuses, peuvent se rénover beaucoup plus facilement, car leur conception était bien plus simple.
D'ailleurs, c'est l'époque où le sport automobile a perdu énormément de pilote en course, car les voitures étaient démesurément puissantes en comparaison au poids, mais surtout à la capacité de freinage. En 1954, les aides à la conduite n'existaient même pas en tant que concept.
Tout cela pour vous dire, qu'acheter une épave comme celle-ci peut rapporter gros pour celui qui saura la rénover. Il faut avoir la mise de départ et un bras assez long pour retrouver les pièces d'origine, mais il y a de fortes chances que l'heureux acquéreur a identifié quelques pistes pour rentabiliser son achat à la revente. Par contre, on ne vous encourage pas à faire la même chose avec une Clio !
Karting électrique : en route pour les Jeux olympiques de Los Angeles ?
En voyant la nouvelle, nos yeux ont clignoté comme des phares mal-entretenus. C'est vrai qu'ajouter une compétition automobile aux Jeux olympiques semble plutôt incongru. Les JO ont bien changé et tous les quatre ans, le CIO, Comité International Olympique, exclut des disciplines historiques pour tenter un coup marketing auprès des jeunes. Pour les JO de Paris, le breakdance, le surf et le skateboard se sont invités à la fête. Alors pourquoi pas une compétition de sports automobile ? En tout cas, c'est l'espoir de la FIA, la Fédération Internationale Automobile, qui a proposé d'intégrer le karting électrique au grand barnum olympique. La FIA a de la suite dans les idées puisque cette discipline a été présentée dans la compétition, moins connue, des Jeux olympiques de la jeunesse, en 2018 et en 2020.
Le karting électrique permet de braquer les projecteurs sur une version soft du sport automobile, loin du bruit et de la fureur des moteurs à explosion et loin du business de la F1 qui pourrait faire polémique encore que le football est bien présent. Le karting électrique, c'est la bonne conscience en batterie et une façon de promouvoir cette énergie comme un moyen cool et tendance de se déplacer. La concurrence est féroce, car le pays organisateur essaye de promouvoir les sports populaires chez lui, ceux qui peuvent attirer des spectateurs plus jeunes et, quitte à faire, capables de lui rapporter des médailles. En tout cas, ce serait une première pour les Jeux Olympiques et le sport automobile. Est-ce que cela pourrait faire venir des grands champions dans le kart électrique ? La réponse du CIO est attendue à la fin du mois lors d'une réunion à Bombay. Si le CIO intègre le karting électrique, cela pourrait donner des idées à des champions du sport automobile rêvant d'ajouter l'or olympique à leurs palmarès.
Tesla Model 3 : Mais où sont les clignotants ?
Testla se veut disruptif, c'est un peu sa marque de fabrique, mais parfois, la Californienne va bien loin. Le Model 3 pousse le minimalisme presque plus loin que les Suédois. Il faut dire que priver le conducteur du levier sélecteur de vitesse, d'un compteur et des comodos de clignotants, ce n'est pas nouveau, car les acheteurs du Model X et S sont déjà habitués à conduire sans. L'imposer à la Tesla « grand public », c'est bien plus osé. Le plus déroutant n'est pas tant le compteur ou l’absence d'un levier de vitesse, mais les clignotants sur le volant ! Les deux boutons risquent bien de causer des soucis aux conducteurs qui vont piloter pour la première fois un Model 3. Et on précise que ce n'est pas parce qu'ils sont sur le volant qu'ils sont optionnels !
L'objectif de Testla est de faire des économies d’échelle pour baisser les coûts et, peut-être, rester dans les clous des bonus écologiques qui lui ont permis d'atteindre des ventes record en 2023.